Généalogie de référence

Les ancêtres de René Armand Louis de Pierrepont (branche de Feugères)

Cette généalogie de René de Pierrepont a été établie par Nicolas Stéphant

Elle permet de rapporter les branches contemporaines à la Maison de Pierrepont, et présente l'intérêt, en revenant aux sources, de clarifier l'essentiel des erreurs copiées et recopiées par les générations successives de généalogistes ayant travaillé sur cette famille. Autant que possible, cette page renvoie aux documents numérisés dans le chartrier en ligne.

Les sources de cette recherche :

A - l'état civil et les registres des paroisses de l'ancien régime des diocèses de Coutances et de Bayeux

Elles permettent de trouver les personnages du milieu du XVIIième siècle à nos jours (à partir d'Henri de Pierrepont).

B - La recherche de noblesse de l'intendant Chamillart en 1666 

Elle offre la possibilité de remonter avec une bonne certitude jusqu'au milieu du XVième siècle (jusqu'à Jean de Pierrepont, génération 13).

C - Une généalogie imprimée visible aux A.D de Caen sous la côte BH_BR_17024
(en rouge cf.infra)

Elle semble être un extrait du nobiliaire de Mr de Magny. Celle-ci cite une copie d'originaux de lettres patentes restée dans la famille après la révolution. Elle fait partie des versions "normandes" qui rattachent toutes les de Pierrepont aux conquérants de l'Angleterre, compagnons de Guillaume en 1066. L'auteur a probablement eu connaissance des papiers de Mr de Fautereau, baron de Lamarre qui a tiré des archives de la voute de la chambre des comptes de Paris en 1607, une généalogie trouvée à Garambouville dans ses papiers d'alliance. Les mémoires de la société d'archéologie de la Manche (vol n°28 P 23) mentionne ces documents dans ses archives ainsi que 4 généalogies, datées d'Avril 1706, remontant à 1036 et tendant à établir une parenté entre les familles d'Angleterre et de Normandie. Malheureusement, ces pièces ont été détruites en 1944. Il semble que ce soit pour donner des preuves de noblesse à l'ordre de St Jean de Jérusalem que Charles Michel Florentin de Pierrepont fils de Charles Louis seigneur de Vaudainville et Marie Françoise Prosperte de Muldrac ait produit les 4 généalogies disparues afin d'en devenir chevalier; peut-être une copie dort-elle dans les archives de l'ordre si elles existent. A défaut d'autre chose, ceci nous renseigne sur l'origine de cette source : la branche des de Pierrepont de St Marcouf.

D - Une généalogie dite "l'arbre de Feugères"
(en vert cf. infra)

Il provient de la famille de Pierrepont du même lieu sans qu'il soit possible pour l'instant d'en préciser l'origine mais qui ressemble presque exactement aux versions communes à Henry Emedy dans "les nouvelles de Falaise" en 1974, et au comte d'Arundel de Condé. Versions elles aussi "normandes". Cette copie d'un document perdu est un extrait de ce qui y est cité comme "le grand arbre de la famille de monsieur de Pierrepont"; Grâce à la découverte récente de ce qui est probablement une copie manuscrite de ce grand arbre aux archives du Calvados. Malheureusement en très mauvais état, il contient des détails de première main et développe toutes les branches des seigneurs d'Amblie. Il est très possible que ce document ait également inspiré la version d'Henry Emedy.

E - Un article intitulé "autour d'Anne-Jacqueline de Pierrepont"

Ecrit par Charles P. Marie et paru dans la revue du département de la Manche en Janvier 1987, il suit d'assez près une généalogie de M.L. du Feugray dans "généalogie de la famille de Picot de Magny", Caen, 1852. Cette fois les de Pierrepont se voient attribuer une origine picarde.

F - Un article du père Anselme sur les de Pierrepont de Picardie.

G - De nombreuses cotes des archives départementales de la Manche à St Lô et du Calvados à Caen.

Citons également les versions "anglaises" de la généalogie de Robert de Pierrepont, compagnon de Guillaume qui a fait souche en Angleterre. Elles font toutes remonter l'origine de Robert aux picards peut-être dans le sillage de Guillaume Dugdale dans son "complete peerage".

Quelques nobiliaires reprennent la version de Borel de Hauterive, datant du second empire, qui s'arrête justement au même endroit que Chamillart mais en commettant une faute de date qui accorde une jeune épousée à un chevalier plus que centenaire (Claude de Gouvis à Jean de Pierrepont) Le principal problème va donc être d'arriver à distinguer quelle est la bonne version et quelles sont celles qui mélangent les branches, les époques et les origines.
Quatre grands groupes constituent la maison portant ce nom se et distinguent dans l'histoire :

1 - La famille anglaise descendant de Robert de Pierrepont compagnon de Guillaume à Hasting

La liste des compagnons de Guillaume en 1066 comprend trois De Pierrepont : Robert, Geoffroy et Renaud. Robert est celui dont le nom est resté en Angleterre; cité comme commandant et agissant de noble façon à la bataille d'Hasting, il figure plus tard dans le domesday book, la grande enquête anglaise sur les seigneurs des terres anglaises commandée par le roi. Il a reçu en partage les manoirs de Hurst dans le Sussex, d'Henestede et de Wretham dans le Suffolk. 

Il est probable que Renaud appartient à sa famille (peut-être son frère) car il reçoit lui aussi des terres dans le Sussex comme les manoirs de Poynings et de Pangdean qui dépendent, comme celles de Robert, du comte Guillaume de Warren ce qui suggère un lien vassalique avec ce grand seigneur. De son mariage avec Béatrice, Renaud aura un fils William fitzrainald qui sera à l'origine de la grande famille anglaise des poynings (du moins est-ce la version la plus répandue).  Il reste le plus mystérieux des trois et ne figure pas sur toutes les listes.
Geoffroy est présenté comme le frère de Robert dans le domesday book et il tient également des terres de William de Warren dans le Sussex. Robert et lui sont dit venir de Pierrepont au nord de Neufchatel (canton de londinières) en Normandie. Cette origine géographique est corroborée par le lien vassalique des terres anglaises des trois "conquérants" avec Guillaume de Varenne car ce grand feudataire normand, proche du duc, asseyait le centre de sa puissance à St Aubin le Cauf au sud de Dieppe qui se trouve justement aussi très proche de Pierrepont en Londinières. Ce lieu peut très bien avoir donné son nom à une famille du Xième siècle puisque son existence est avérée depuis le VIIIième comme partie d'un ensemble domanial ecclésiastique héritier lui-même d'une villae gallo-romaine (Henri Navel).
Les descendants de Robert ont eu un brillant destin puisqu'ils feront souche ensuite à Holme-Pierrepont près de Notthimgham où leurs descendants, par les femmes, résident encore de nos jours. L'un des De Pierrepont anglais choisira le bon côté pendant la guerre de succession dite "des deux roses" et en retirera le titre de duc de Kingston. Plus tard, une branche émigrera aux USA pour donner une famille puissante qui fondera la banque Pierrepont-Morgan.

Il semble que les généalogistes anglais s'accordent tous ensemble pour donner à Robert une origine picarde.  Du côté français, aucune généalogie imprimées ne rapproche les de Pierrepont normands de la famille homonyme en Picardie comme si la thèse anglaise était complètement ignorée...par contre, Robert de Pierrepont, conquérant d'Hasting, est revendiqué très souvent comme souche des de Pierrepont normands.  Le personnage de Robert touche de si près au mythe qu'il n'est pas surprenant de voir chacun le revendiquer. 

2 - La famille picarde 

Autour de Paris, nombreuses furent les communautés religieuses, menacée par les raids normands,  qui, à partir de la fin du IXe siècle, eurent pour refuge un castellum installé dans un secteur inondable. Le castrum de Pierrepont (Aisne), construit par l'évêque de Laon Didon (895) pour servir d'abri à ses chanoines et à leurs reliques, était situé au milieu des marais (Bur, Michel, Vestiges d'habitat seigneurial fortifié des Ardennes et de la vallée de l'Aisne, II, Cahier des Lettres et Sciences Humaines de l'Université de Reims, n° 2, 1980, p. 97-99).

La famille de Pierrepont en Picardie réside à Pierrepont près de Laon, avec un rang de vassal de l'évêque de Laon. Il est fort possible que cette terre ait été conquise par un normand à l'époque troublée des invasions normandes et des luttes intestines entre francs qui conduiront au changement de dynastie royale (louis d'outremer s'allie avec les normands pour mener ces campagnes dans cette région contre Herbert de Vermandois). Cette zone du laonnois se trouvait alors très mal défendue (les vikings remontent les fleuves picards de 835 à 925). Plus tard, par mariages habiles avec des héritières, cette famille prendra de l'importance avec le titre de comte de Roucy et le père Anselme en fera une généalogie qui ne mentionne jamais de lien avec la normandie ou des terres en Angleterre.

Pourtant, il semble exister un lien généalogique entre l'Angleterre et les de Pierrepont picards car les généalogistes anglais s'accordent pour donner à William de Warren seigneur de Wormegay (Norfolk) une épouse nommée Beatrix qui serait fille de Hugues de pierrepont et de Clémence de Rethel; obstination dans l'erreur ou indice ? l'ancêtre homonyme de William Warren était l'un des lieutenants de Guillaume le conquérant et les terres distribuées aux de Pierrepont après la conquète était toutes dans ces fiefs. 

3 - La famille normande "d'Amblie"

L'autre famille de Pierrepont, est présentée soit comme une branche cadette de la suivante, soit comme une branche cadette de la famille picarde, soit comme une famille distincte selon les auteurs (autant dire que l'on ne sait pas trop...). Elle a pour souche la commune d'Amblie dans le Calvados et l'une de ses branches cadettes vient s'installer dans la Manche pour finalement être présente à Feugères, Lamberville, Blainville, St Marcouf et les Biards. Le premier de Pierrepont seigneur d'Amblie avéré est Jean en 1233 (B.S.A.N Tome XXVIII) soit immédiatement après la conquête de la normandie par Philippe Auguste. Cest de cette branche de Feugère qu'est issu René de Pierrepont. Cette famille porte de gueules au chef denché d'or.
Amblie est une terre dépendant de l'abbaye de Fécamp qui lui sera donnée par Muriel d'Amblie avant 1035 mais qui coûtera finalement très cher aux moines qui se verront disputer la propriété par les héritiers et seront obligé de verser du numéraire pour obtenir l'abandon des poursuites et confirmation de la possesion par Waleran fils de Renouf environ 30 ans plus tard. Toute la difficulté est de déterminer l'origine de cette implantation à Amblie qui pourrait être le résultat de la participation des de Pierrepont de Picardie à la conquête de la Normandie par le roi Philippe auguste en 1204 d'après une hypothèse de Michel Bur qui reste à confirmer.
Cette terre située en partie sur l'actuelle territoire du village de Pierrepont comptait pour 1/4 de fief de haubert ce qui devait représenter de l'ordre d'une centaine d'hectares de superficie (d'après Maïté Billoré) soit le plus petit fief qu'un noble puisse tenir. Il impliquait, bien entendu, un service armé à  l'abbaye de Fécamp,son seigneur.

4 - La famille normande de la Manche

En Normandie, le pont de pierre situé à proximité de l'église St Sauveur et du lieu dit la Chaussée, permettant de franchir les marais à un étranglement commode a donné son nom aux deux communes de St Nicolas de Pierrepont et de St Sauveur de Pierrepont. Le nom de petrapons est attesté dès le VIIIième siècle; L'abbé de St-Wandrille, Wido, serait mort à Pierrepont le 18e jour des calendes d'octobre 787, suivi par l'abbée Gervold après 807. Une famille de Pierrepont est originaire de ce lieu, connue depuis 1196, elle s'établit à Etienville, Flottemanville-bocage, Ste Geneviève, Baudreville, Rideauville, etc.... pour s'éteindre au XVIIIième siècle. cette famille porte "d'azur à trois pals d'or au chef de gueules" ("église et manoir de st Nicolas de Pierrepont et de St Sauveur de Pierrepont"). Ce blason est à rapprocher de celui de la commune de Pierrepont en Meurthe-et-Moselle, siège d'une prévôté du Barrois dès le XIIIième siècle : "palé d'or et d'azur de six pièces" qui était celui de la famille ayant donné son nom à ce village.


Il est très difficile de déterminer quels liens existent entre ces 4 familles, à condition, bien sur, qu'il y en ait. Celle dont l'implantation semble la plus  ancienne (VIIIième siècle) tire probablement son nom du lieu de cette implantation :  Pierrepont en Picardie. Ce lieu a en commun avec Pierrepont dans la Manche qu'ils tirent leur nom d'un pont de pierre permettant de franchir une zone de marais; les noms de ces deux villages sont plus anciens que les familles qui s'y sont fixées (VIIIième et IXième siècle) et il semble naturel qu'au moins la famille picarde tire son nom du lieu de établissement.  Charles P.Marie prend le pari que ceux de la Manche sont une branche des picards, appuyé par l'arbre généalogique d'Isabelle de Pierrepont qui figure dans le chartrier Dursus de Courcy aux archives départementales de St lo (126 J 103). Cela signifierait alors que cette famille qui s'appellait déjà Pierrepont soit arrivé dans un lieu nommé également Pierrepont depuis bien longtemps avant, ce qui serait une curieuse coïncidence et contraire au premier réflexe qui consiste à penser qu'une famille tire son nom du village ou qu'elle baptise le village à son nom. Mais pourquoi pas.... 

L'implantation à Amblie d'une famille de Pierrepont est plus mystérieuse; le petit village de Pierrepont près d'Amblie tirerait son nom de la famille qui detenait les terres de ce 1/4 de fief de haubert pour l'abbaye de Fécamp (fief dont le détenteur doit un service de chevalier armé à son seigneur). Les armes des seigneurs d'Amblie sont en tout cas très différentes de celles des seigneurs de St Nicolas ce qui ne semble pas évoquer une origine commune.

Bien que les anglais soient unanimes sur l'origine picarde de leur famille fondée par Robert, compagnon de Guillaume, il convient d'être prudent; il n'était pas, semble t-il, de la politique du duc, de donner des terres anglaises en récompense à tous ceux qui l'ont accompagné; il a préféré défrayer les hommes extérieurs à la normandie pour garder les terres aux normands (mais il y avait des normands ailleurs qu'en Normandie) et ainsi assurer une meilleure cohésion politique à sa nouvelle conquête. Si il y a bien eu des picards dans cette aventure, la plupart sont rentré chez eux après. 
Un indice milite en faveur d'un rattachement de Robert "l'anglais" aux de Pierrepont de la Manche : il reste des traces anciennes dans les documents de la présence de Robert et Geoffroy de Pierrepont qui aumonèrent la dîme de Gonneville aux environs de 1066 (autrement dit ils firent don du produit de l'impôt local normalement destiné à l'église du lieu). Il s'agit justement des prénoms de deux des compagnons de Guillaume mais il y a plusieurs Gonneville en Normandie et ces prénoms sont, somme toute, très répandus à l'époque..  

A l'aube de l'histoire des de Pierrepont on trouve de toute façon, un exploit militaire ou une mission stratégique de défense d'un point clé, par exemple  le franchissement d'un marais par un pont de pierre situé dans une zone frontière (celle du Laonnois dans l'Aisne par exemple).  On peut avancer une hypothèse sur l'origine du nom car il est remarquable que chacun des lieux cités plus haut soient liés, d'une manière ou d'une autre, à une abbaye et fasse même partie du domaine pour 3 d'entre eux. Pierrepont est la traduction du latin "petraponte", langue utilisée presque exclusivement par les ecclésiastiques, qui pourraient avoir ainsi nommé le lieu où se trouvait un pont de pierre et étendu ensuite l'appellation au village s'agrégeant autour. Plus tard, le premier seigneur titulaire du fief correspondant adoptera naturellement le nom attribué à l'origine par les moines à une portion de leur domaine.

L'arbre généalogique dit "de Pierrepont de Feugère"

Une première synthèse amène rapidement à conclure que l'arbre ci-dessous est juste, au moins jusqu'à Jean de Pierrepont époux de Perette de Reux, comme le confirme d'Arundel de Condé ( "c'est le premier que j'ai retrouvé dans un document filiatif sûr en l'arrêt du parlement du 30 Mars 1508 pour son arrière petit-fils Léon") et tous les auteurs récents. Nous sommes déjà au milieu du XIVième ce qui n'est pas si mal ! Ceux de Feugère dans la Manche sont donc des descendants de ceux d'Amblie dans le Calvados. La migration a du avoir lieu vers  la génération 8 avec Jean de Pierrepont époux de Jeanne du Quesnay puisque ce dernier meurt à Feugère et que son frère se marie dans le Calvados.

Pour aller plus haut, il faut choisir entre plusieurs versions; ce qui suit est donc divisé en trois versions à partir de Jean/Perette de Reux. 
La première inspirée principalement de l'article de Charles P.Marie dans la revue du département de la Manche qui avance qu'un cadet picard aurait été dans l'armée de Philippe Auguste lors de la reconquête de la Normandie en 1203. La première implantation signalée d'un de Pierrepont à Amblie, d'après Dubuisson de Courson (B.S.A.N Tome XXVIII 1902-1905), date de 1233  (Jean de Pierrepont)  soit juste après cette conquête; sachant que figure dans l'armée de Philippe Auguste un héritier de Pierrepont, il ne serait pas invraisemblable qu'un cadet picard soit parti obtenir un fief en Normandie en servant le roi de France.  Gauthier de Pierrepont (génération 18) est le candidat le mieux placé pour avoir été cet héritier de Pierrepont avec son fils regnault.  Les dates toutefois, ont du mal à concorder car 30 ans seulement séparent la conquête de la mention de Jean de Pierrepont à Amblie et il est, déjà, le petit-fils de Gauthier. En outre, Michel Bur, cité par Mr Marie comme une référence de son travail, explique, lui, que le Gauthier en question est seigneur de vanault et qu'il a épousé Mathilde de Bar , ce qui diffère un peu trop de la version de Mr Marie qui donne pour épouse à gauthier une certaine Mahaut de Fontaines.
Cette version fait descendre René de Pierrepont d'une galerie de très illustres personnages à travers  Clémence de Rethel qui descendait des trois races des rois de France et de plusieurs autres dynasties d'Europe comme celle des rois saxons d'Angleterre.
La seconde est celle de "l'arbre de Feugeres" car il se trouve que tous les renseignements de ce document se sont révélé exacts tant qu'ils ont pu être vérifiés.  Avec des écarts, il suit d'abord le précédent mais termine avec un normand, frère de Robert conquérant de l'Angleterre alors que Charles Marie reste en Picardie. Le document original a probablement été dressé pour un membre de la famille ou sur sa commande.
La troisième est celle du document des A.D de Caen, pourtant plus sujette à l'erreur, mais qui est intéressante en ce qu'elle mélange les deux autres versions et peut nous apprendre au moins comment il peut y avoir confusion à travers les siècles et les affirmations des chercheurs de toutes les époques.  

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