Généalogie de référence
Les ancêtres de René Armand Louis de Pierrepont (branche de Feugères)
Cette généalogie de René de Pierrepont a été établie par Nicolas Stéphant
Elle permet de rapporter les branches contemporaines à la Maison de Pierrepont, et présente l'intérêt, en revenant aux sources, de clarifier l'essentiel des erreurs copiées et recopiées par les générations successives de généalogistes ayant travaillé sur cette famille. Autant que possible, cette page renvoie aux documents numérisés dans le chartrier en ligne.
Les sources de cette recherche :
A - l'état civil et les registres des paroisses de l'ancien régime des diocèses de Coutances et de Bayeux
Elles permettent de trouver les personnages du milieu du XVIIième siècle à nos jours (à partir d'Henri de Pierrepont).
Elle offre la possibilité de remonter avec une bonne certitude jusqu'au milieu du XVième siècle (jusqu'à Jean de Pierrepont, génération 13).
C - Une généalogie imprimée visible aux A.D de Caen sous la côte BH_BR_17024
(en rouge cf.infra)
Elle semble être un extrait du nobiliaire de Mr de Magny. Celle-ci cite une copie d'originaux de lettres patentes restée dans la famille après la révolution. Elle fait partie des versions "normandes" qui rattachent toutes les de Pierrepont aux conquérants de l'Angleterre, compagnons de Guillaume en 1066. L'auteur a probablement eu connaissance des papiers de Mr de Fautereau, baron de Lamarre qui a tiré des archives de la voute de la chambre des comptes de Paris en 1607, une généalogie trouvée à Garambouville dans ses papiers d'alliance. Les mémoires de la société d'archéologie de la Manche (vol n°28 P 23) mentionne ces documents dans ses archives ainsi que 4 généalogies, datées d'Avril 1706, remontant à 1036 et tendant à établir une parenté entre les familles d'Angleterre et de Normandie. Malheureusement, ces pièces ont été détruites en 1944. Il semble que ce soit pour donner des preuves de noblesse à l'ordre de St Jean de Jérusalem que Charles Michel Florentin de Pierrepont fils de Charles Louis seigneur de Vaudainville et Marie Françoise Prosperte de Muldrac ait produit les 4 généalogies disparues afin d'en devenir chevalier; peut-être une copie dort-elle dans les archives de l'ordre si elles existent. A défaut d'autre chose, ceci nous renseigne sur l'origine de cette source : la branche des de Pierrepont de St Marcouf.
D - Une généalogie dite "l'arbre de Feugères"
(en vert cf. infra)
Il provient de la famille de Pierrepont du même lieu sans qu'il soit possible pour l'instant d'en préciser l'origine mais qui ressemble presque exactement aux versions communes à Henry Emedy dans "les nouvelles de Falaise" en 1974, et au comte d'Arundel de Condé. Versions elles aussi "normandes". Cette copie d'un document perdu est un extrait de ce qui y est cité comme "le grand arbre de la famille de monsieur de Pierrepont"; Grâce à la découverte récente de ce qui est probablement une copie manuscrite de ce grand arbre aux archives du Calvados. Malheureusement en très mauvais état, il contient des détails de première main et développe toutes les branches des seigneurs d'Amblie. Il est très possible que ce document ait également inspiré la version d'Henry Emedy.
Ecrit par Charles P. Marie et paru dans la revue du département de la Manche en Janvier 1987, il suit d'assez près une généalogie de M.L. du Feugray dans "généalogie de la famille de Picot de Magny", Caen, 1852. Cette fois les de Pierrepont se voient attribuer une origine picarde.
F - Un article du père Anselme sur les de Pierrepont de Picardie.
Citons également les versions "anglaises" de la généalogie de Robert de Pierrepont, compagnon de Guillaume qui a fait souche en Angleterre. Elles font toutes remonter l'origine de Robert aux picards peut-être dans le sillage de Guillaume Dugdale dans son "complete peerage".
Quelques nobiliaires reprennent la version de Borel de Hauterive, datant du second empire, qui s'arrête justement au même endroit que Chamillart mais en commettant une faute de date qui accorde une jeune épousée à un chevalier plus que centenaire (Claude de Gouvis à Jean de Pierrepont) Le principal problème va donc être d'arriver à distinguer quelle est la bonne version et quelles sont celles qui mélangent les branches, les époques et les origines.
Quatre grands groupes constituent la maison portant ce nom se et distinguent dans l'histoire :
1 - La famille anglaise descendant de Robert de Pierrepont compagnon de Guillaume à Hasting
La liste des compagnons de Guillaume en 1066 comprend trois De Pierrepont : Robert, Geoffroy et Renaud. Robert est celui dont le nom est resté en Angleterre; cité comme commandant et agissant de noble façon à la bataille d'Hasting, il figure plus tard dans le domesday book, la grande enquête anglaise sur les seigneurs des terres anglaises commandée par le roi. Il a reçu en partage les manoirs de Hurst dans le Sussex, d'Henestede et de Wretham dans le Suffolk.
Il est probable que Renaud appartient à sa famille (peut-être son frère) car il reçoit lui aussi des terres dans le Sussex comme les manoirs de Poynings et de Pangdean qui dépendent, comme celles de Robert, du comte Guillaume de Warren ce qui suggère un lien vassalique avec ce grand seigneur. De son mariage avec Béatrice, Renaud aura un fils William fitzrainald qui sera à l'origine de la grande famille anglaise des poynings (du moins est-ce la version la plus répandue). Il reste le plus mystérieux des trois et ne figure pas sur toutes les listes.
Geoffroy est présenté comme le frère de Robert dans le domesday book et il tient également des terres de William de Warren dans le Sussex. Robert et lui sont dit venir de Pierrepont au nord de Neufchatel (canton de londinières) en Normandie. Cette origine géographique est corroborée par le lien vassalique des terres anglaises des trois "conquérants" avec Guillaume de Varenne car ce grand feudataire normand, proche du duc, asseyait le centre de sa puissance à St Aubin le Cauf au sud de Dieppe qui se trouve justement aussi très proche de Pierrepont en Londinières. Ce lieu peut très bien avoir donné son nom à une famille du Xième siècle puisque son existence est avérée depuis le VIIIième comme partie d'un ensemble domanial ecclésiastique héritier lui-même d'une villae gallo-romaine (Henri Navel).
Les descendants de Robert ont eu un brillant destin puisqu'ils feront souche ensuite à Holme-Pierrepont près de Notthimgham où leurs descendants, par les femmes, résident encore de nos jours. L'un des De Pierrepont anglais choisira le bon côté pendant la guerre de succession dite "des deux roses" et en retirera le titre de duc de Kingston. Plus tard, une branche émigrera aux USA pour donner une famille puissante qui fondera la banque Pierrepont-Morgan.
Il semble que les généalogistes anglais s'accordent tous ensemble pour donner à Robert une origine picarde. Du côté français, aucune généalogie imprimées ne rapproche les de Pierrepont normands de la famille homonyme en Picardie comme si la thèse anglaise était complètement ignorée...par contre, Robert de Pierrepont, conquérant d'Hasting, est revendiqué très souvent comme souche des de Pierrepont normands. Le personnage de Robert touche de si près au mythe qu'il n'est pas surprenant de voir chacun le revendiquer.
2 - La famille picarde
Autour de Paris, nombreuses furent les communautés religieuses, menacée par les raids normands, qui, à partir de la fin du IXe siècle, eurent pour refuge un castellum installé dans un secteur inondable. Le castrum de Pierrepont (Aisne), construit par l'évêque de Laon Didon (895) pour servir d'abri à ses chanoines et à leurs reliques, était situé au milieu des marais (Bur, Michel, Vestiges d'habitat seigneurial fortifié des Ardennes et de la vallée de l'Aisne, II, Cahier des Lettres et Sciences Humaines de l'Université de Reims, n° 2, 1980, p. 97-99).
La famille de Pierrepont en Picardie réside à Pierrepont près de Laon, avec un rang de vassal de l'évêque de Laon. Il est fort possible que cette terre ait été conquise par un normand à l'époque troublée des invasions normandes et des luttes intestines entre francs qui conduiront au changement de dynastie royale (louis d'outremer s'allie avec les normands pour mener ces campagnes dans cette région contre Herbert de Vermandois). Cette zone du laonnois se trouvait alors très mal défendue (les vikings remontent les fleuves picards de 835 à 925). Plus tard, par mariages habiles avec des héritières, cette famille prendra de l'importance avec le titre de comte de Roucy et le père Anselme en fera une généalogie qui ne mentionne jamais de lien avec la normandie ou des terres en Angleterre.
Pourtant, il semble exister un lien généalogique entre l'Angleterre et les de Pierrepont picards car les généalogistes anglais s'accordent pour donner à William de Warren seigneur de Wormegay (Norfolk) une épouse nommée Beatrix qui serait fille de Hugues de pierrepont et de Clémence de Rethel; obstination dans l'erreur ou indice ? l'ancêtre homonyme de William Warren était l'un des lieutenants de Guillaume le conquérant et les terres distribuées aux de Pierrepont après la conquète était toutes dans ces fiefs.
3 - La famille normande "d'Amblie"
L'autre famille de Pierrepont, est présentée soit comme une branche cadette de la suivante, soit comme une branche cadette de la famille picarde, soit comme une famille distincte selon les auteurs (autant dire que l'on ne sait pas trop...). Elle a pour souche la commune d'Amblie dans le Calvados et l'une de ses branches cadettes vient s'installer dans la Manche pour finalement être présente à Feugères, Lamberville, Blainville, St Marcouf et les Biards. Le premier de Pierrepont seigneur d'Amblie avéré est Jean en 1233 (B.S.A.N Tome XXVIII) soit immédiatement après la conquête de la normandie par Philippe Auguste. Cest de cette branche de Feugère qu'est issu René de Pierrepont. Cette famille porte de gueules au chef denché d'or.
Amblie est une terre dépendant de l'abbaye de Fécamp qui lui sera donnée par Muriel d'Amblie avant 1035 mais qui coûtera finalement très cher aux moines qui se verront disputer la propriété par les héritiers et seront obligé de verser du numéraire pour obtenir l'abandon des poursuites et confirmation de la possesion par Waleran fils de Renouf environ 30 ans plus tard. Toute la difficulté est de déterminer l'origine de cette implantation à Amblie qui pourrait être le résultat de la participation des de Pierrepont de Picardie à la conquête de la Normandie par le roi Philippe auguste en 1204 d'après une hypothèse de Michel Bur qui reste à confirmer.
Cette terre située en partie sur l'actuelle territoire du village de Pierrepont comptait pour 1/4 de fief de haubert ce qui devait représenter de l'ordre d'une centaine d'hectares de superficie (d'après Maïté Billoré) soit le plus petit fief qu'un noble puisse tenir. Il impliquait, bien entendu, un service armé à l'abbaye de Fécamp,son seigneur.
4 - La famille normande de la Manche
En Normandie, le pont de pierre situé à proximité de l'église St Sauveur et du lieu dit la Chaussée, permettant de franchir les marais à un étranglement commode a donné son nom aux deux communes de St Nicolas de Pierrepont et de St Sauveur de Pierrepont. Le nom de petrapons est attesté dès le VIIIième siècle; L'abbé de St-Wandrille, Wido, serait mort à Pierrepont le 18e jour des calendes d'octobre 787, suivi par l'abbée Gervold après 807. Une famille de Pierrepont est originaire de ce lieu, connue depuis 1196, elle s'établit à Etienville, Flottemanville-bocage, Ste Geneviève, Baudreville, Rideauville, etc.... pour s'éteindre au XVIIIième siècle. cette famille porte "d'azur à trois pals d'or au chef de gueules" ("église et manoir de st Nicolas de Pierrepont et de St Sauveur de Pierrepont"). Ce blason est à rapprocher de celui de la commune de Pierrepont en Meurthe-et-Moselle, siège d'une prévôté du Barrois dès le XIIIième siècle : "palé d'or et d'azur de six pièces" qui était celui de la famille ayant donné son nom à ce village.
Il est très difficile de déterminer quels liens existent entre ces 4 familles, à condition, bien sur, qu'il y en ait. Celle dont l'implantation semble la plus ancienne (VIIIième siècle) tire probablement son nom du lieu de cette implantation : Pierrepont en Picardie. Ce lieu a en commun avec Pierrepont dans la Manche qu'ils tirent leur nom d'un pont de pierre permettant de franchir une zone de marais; les noms de ces deux villages sont plus anciens que les familles qui s'y sont fixées (VIIIième et IXième siècle) et il semble naturel qu'au moins la famille picarde tire son nom du lieu de établissement. Charles P.Marie prend le pari que ceux de la Manche sont une branche des picards, appuyé par l'arbre généalogique d'Isabelle de Pierrepont qui figure dans le chartrier Dursus de Courcy aux archives départementales de St lo (126 J 103). Cela signifierait alors que cette famille qui s'appellait déjà Pierrepont soit arrivé dans un lieu nommé également Pierrepont depuis bien longtemps avant, ce qui serait une curieuse coïncidence et contraire au premier réflexe qui consiste à penser qu'une famille tire son nom du village ou qu'elle baptise le village à son nom. Mais pourquoi pas....
L'implantation à Amblie d'une famille de Pierrepont est plus mystérieuse; le petit village de Pierrepont près d'Amblie tirerait son nom de la famille qui detenait les terres de ce 1/4 de fief de haubert pour l'abbaye de Fécamp (fief dont le détenteur doit un service de chevalier armé à son seigneur). Les armes des seigneurs d'Amblie sont en tout cas très différentes de celles des seigneurs de St Nicolas ce qui ne semble pas évoquer une origine commune.
Bien que les anglais soient unanimes sur l'origine picarde de leur famille fondée par Robert, compagnon de Guillaume, il convient d'être prudent; il n'était pas, semble t-il, de la politique du duc, de donner des terres anglaises en récompense à tous ceux qui l'ont accompagné; il a préféré défrayer les hommes extérieurs à la normandie pour garder les terres aux normands (mais il y avait des normands ailleurs qu'en Normandie) et ainsi assurer une meilleure cohésion politique à sa nouvelle conquête. Si il y a bien eu des picards dans cette aventure, la plupart sont rentré chez eux après.
Un indice milite en faveur d'un rattachement de Robert "l'anglais" aux de Pierrepont de la Manche : il reste des traces anciennes dans les documents de la présence de Robert et Geoffroy de Pierrepont qui aumonèrent la dîme de Gonneville aux environs de 1066 (autrement dit ils firent don du produit de l'impôt local normalement destiné à l'église du lieu). Il s'agit justement des prénoms de deux des compagnons de Guillaume mais il y a plusieurs Gonneville en Normandie et ces prénoms sont, somme toute, très répandus à l'époque..
A l'aube de l'histoire des de Pierrepont on trouve de toute façon, un exploit militaire ou une mission stratégique de défense d'un point clé, par exemple le franchissement d'un marais par un pont de pierre situé dans une zone frontière (celle du Laonnois dans l'Aisne par exemple). On peut avancer une hypothèse sur l'origine du nom car il est remarquable que chacun des lieux cités plus haut soient liés, d'une manière ou d'une autre, à une abbaye et fasse même partie du domaine pour 3 d'entre eux. Pierrepont est la traduction du latin "petraponte", langue utilisée presque exclusivement par les ecclésiastiques, qui pourraient avoir ainsi nommé le lieu où se trouvait un pont de pierre et étendu ensuite l'appellation au village s'agrégeant autour. Plus tard, le premier seigneur titulaire du fief correspondant adoptera naturellement le nom attribué à l'origine par les moines à une portion de leur domaine.
L'arbre généalogique dit "de Pierrepont de Feugère"
Une première synthèse amène rapidement à conclure que l'arbre ci-dessous est juste, au moins jusqu'à Jean de Pierrepont époux de Perette de Reux, comme le confirme d'Arundel de Condé ( "c'est le premier que j'ai retrouvé dans un document filiatif sûr en l'arrêt du parlement du 30 Mars 1508 pour son arrière petit-fils Léon") et tous les auteurs récents. Nous sommes déjà au milieu du XIVième ce qui n'est pas si mal ! Ceux de Feugère dans la Manche sont donc des descendants de ceux d'Amblie dans le Calvados. La migration a du avoir lieu vers la génération 8 avec Jean de Pierrepont époux de Jeanne du Quesnay puisque ce dernier meurt à Feugère et que son frère se marie dans le Calvados.
Pour aller plus haut, il faut choisir entre plusieurs versions; ce qui suit est donc divisé en trois versions à partir de Jean/Perette de Reux.
La première inspirée principalement de l'article de Charles P.Marie dans la revue du département de la Manche qui avance qu'un cadet picard aurait été dans l'armée de Philippe Auguste lors de la reconquête de la Normandie en 1203. La première implantation signalée d'un de Pierrepont à Amblie, d'après Dubuisson de Courson (B.S.A.N Tome XXVIII 1902-1905), date de 1233 (Jean de Pierrepont) soit juste après cette conquête; sachant que figure dans l'armée de Philippe Auguste un héritier de Pierrepont, il ne serait pas invraisemblable qu'un cadet picard soit parti obtenir un fief en Normandie en servant le roi de France. Gauthier de Pierrepont (génération 18) est le candidat le mieux placé pour avoir été cet héritier de Pierrepont avec son fils regnault. Les dates toutefois, ont du mal à concorder car 30 ans seulement séparent la conquête de la mention de Jean de Pierrepont à Amblie et il est, déjà, le petit-fils de Gauthier. En outre, Michel Bur, cité par Mr Marie comme une référence de son travail, explique, lui, que le Gauthier en question est seigneur de vanault et qu'il a épousé Mathilde de Bar , ce qui diffère un peu trop de la version de Mr Marie qui donne pour épouse à gauthier une certaine Mahaut de Fontaines.
Cette version fait descendre René de Pierrepont d'une galerie de très illustres personnages à travers Clémence de Rethel qui descendait des trois races des rois de France et de plusieurs autres dynasties d'Europe comme celle des rois saxons d'Angleterre.
La seconde est celle de "l'arbre de Feugeres" car il se trouve que tous les renseignements de ce document se sont révélé exacts tant qu'ils ont pu être vérifiés. Avec des écarts, il suit d'abord le précédent mais termine avec un normand, frère de Robert conquérant de l'Angleterre alors que Charles Marie reste en Picardie. Le document original a probablement été dressé pour un membre de la famille ou sur sa commande.
La troisième est celle du document des A.D de Caen, pourtant plus sujette à l'erreur, mais qui est intéressante en ce qu'elle mélange les deux autres versions et peut nous apprendre au moins comment il peut y avoir confusion à travers les siècles et les affirmations des chercheurs de toutes les époques.
Génération 1:
René Armand Louis DE PIERREPONT X Marthe Augustine DUBOSCQ
naissance : 10 Juillet1894 à Pont-hébert (50)
Mariage : 10 Octobre1920 à Pont-hébert (50)
Décès : 06 Mars1937 à Sainteny
Profession : Cocher puis cultivateur (ferme du Pavillon à Sainteny à partir du 27 Février 1936).
* Son registre matricule le décrit de la manière suivante : chatain, yeux marrons, front vertical, nez busqué, 1m71; "Bon soldat ayant toujours accompli son devoir".
Il a 20 ans lorsqu'il part pour la guerre de 14-18. D'abord incorporé au 25ième régiment d'infanterie le 10 Septembre 1914, il est affecté ensuite au 70ième régiment d'infanterie le 30 Décembre 1915 et va participer aux combats violents autour de la ferme de Beauséjour où il sera blessé une première fois par un éclat d'obus au menton le 2 Avril 1915; il sera une nouvelle fois blessé au bras à Moranvilliers dans la Marne le 30 Avril 1917. Il est affecté ensuite au 367ième régiment d'infanterie le 10 Juillet 1917 au sein duquel il sera cité à l'honneur le 17 Février 1918 puis blessé une troisième fois, par un coup de pelle-pioche au pied, lors d'un combat à Veuilly la Poterie le 4 Juin 1918; il sera aussi évacué malade le 20 Septembre 1917 , faut-il y voir le moment où il sera atteint par le gaz toxique ? Il passe caporal le 19 Août 1918. Il termine son temps au 109ième régiment d'infanterie du 30 Avril au 17 Août 1919 et il rentre à Pont-Hebert avec la croix de guerre (étoile de bronze) sans qu'il soit fait mention dans son registre matricule du gazage dont il a été victime et qui lui a gravement endommagé les poumons ce dont il mourra finalement à 43 ans alors qu'il venait de refuser la médaille militaire. A son retour de la guerre il ira aider sa voisine, veuve de guerre, forcée de conduire seule sa ferme, qu'il ne tardera pas à épouser.
Génération 2:
Pierre Louis DE PIERREPONT X Marie Francoise BAZIRE
Naissance : 19/12/1861 à Feugeres (50) village de Carville
Mariage : 05/10/1893 à Pont-hébert (50) (accès à l'acte page 1, page 2, page 3)
Décès :
Profession : cultivateur
Génération 3:
Pierre Joseph DE PIERREPONT X Alexandrine Elisa RAULINE
Naissance : 09/03/1826 à Feugeres (50)
Mariage : 16/03/1856 à Feugeres (50) (accès à l'acte page 1, page 2, page 3)
Décès : 11/02/1888 à Feugeres (50) village de Carville (accès à l'acte page 1, page 2)
Profession : cultivateur
Génération 4:
Pierre Louis DE PIERREPONT X Félicité Rosalie DAMEUVE
Naissance : 22 pluviose an 4 à Feugeres (50)
Mariage : 26/11/1822 à Feugeres (50) (accès à l'acte page 1, page 2)
Décès :
Titre/Lieu : écuyer vivant de son bien
Génération 5:
Pierre DE PIERREPONT X Louise Thérèse MENANT
Naissance : 05/08/1745 à Feugeres (50)
Mariage : 10 février 1795 à Feugères (50) (accès à l'acte page 1, page 2)
Décès : 2 Messidor an 11 à Feugeres (50)
Titre/Lieu : Ecuyer sieur du taillis
Génération 6:
Nicolas DE PIERREPONT X Jourdaine Jacqueline LE LONGUET
Naissance :
Mariage : 31/01/1725 à Bolleville (50)
Décès :
Titre/Lieu : écuyer sieur des Bretteries
Génération 7:
Henri DE PIERREPONT X Jeanne LEVARD
Confession : Catholique
Naissance : 20/02/1653 à Feugeres (50)
Mariage : 01/03/1677 à Feugeres (50)
Décès : 03/03/1737
Titre/Lieu : écuyer sieur des Bretteries et de la Varende
*Figure dans la recherche de Chamillart comme sieur de la Varende et catholique romain (R.R.)
Génération 8:
Jean DE PIERREPONT X Jeanne DU QUESNAY
Confession : Catholique
Naissance :
Mariage : 1642
Décès : 02/10/1661 à Feugeres (50)
Titre/Lieu : écuyer, sieur de la Varende
* Ce personnage est donné par la recherche de Chamillart de 1666, comme le seront les suivants, et non plus par les BMS comme les précédents. Chamillard le donne catholique romain (R.R.)
C'est lui qui vient s'installer à Feugères vers 1645 (grand arbre de monsieur de Pierrepont). Il est possible qu'il soit arrivé à Feugères à cause des biens détenus par la famille de sa mère, originaire de Carantilly, tout proche; La famille de sa femme pourrait être socialement proche de celle de sa mère.
Il figure dans le role de la noblesse du grand bailliage du cotentin en 1640 (NMD T11 1893) comme vivant à feugeres, portant l'épée, écuyer et pauvre.
Il a toujours des problèmes d'argent en 1649, quand il doit vendre "le clos de la fontaine" à Carantilly (hérité de sa mère et relevant du fief de Valjouas) à Jean Blanchet (avocat); après règlement de l'hypothèque prise sur cette terre, le reste du produit de cette vente doit lui permettre de faire face aux dettes contractées envers Georges de Vauville, sieur de Vauville et propriétaire du fief de Chantelou à Feugères, auquel lui et sa femme doivent de l'argent à la suite d'une sucession impliquant ce dernier et Jeanne du quesnay.
Génération 9:
Charles DE PIERREPONT X Isabeau BLANCHET
Confession : Catholique
Naissance :
Mariage : 1606
Décès : avant 1649
Titre/Lieu : écuyer, sieur de Cresmy (Littry, 14).
* Il a du grandir dans la Manche et y vivre assez longtemps pour y rencontrer sa femme; Il a pourtant vécu dans son fief de Cresmy en Littry comme l'atteste l'acte de naissance de son petit-fils André en 1631 à Littry dont Isabeau Blanchet est la marraine. Contrairement à son père et à ses frères qui embrassent fougueusement le parti de la réforme, il reste catholique.
Génération 10:
Louis DE PIERREPONT X Marie LEVALLOIS
Confession : Protestant
Naissance :
Mariage : 1556
Décès :
Titre/Lieu : écuyer sieur de Lamberville, Gonneville et Saint-Marcouf (fief de Dodainville).
* Une confusion est possible entre lui et son oncle Louis fils de Léon (ci-dessous); On trouve dans Chamillart deux Louis de Pierrepont dont le fils se prénomme Charles. Chamillart n'explique pas de façon claire de qui ils sont les fils. L'arbre de Feugère fait d'abord une erreur de copie (pour une fois) en mélangeant le fils de Léon et l'époux de Marie Levallois qui était respectivement oncle et neveu (comme le montre une autre copie plus ancienne de cet arbre retrouvée aux archives départementales du Calvados) et sans doute aussi une erreur tout court en faisant de ce personnage le fils de Léon au lieu de son petit-fils. C'est la seule source à le faire avec la copie cité plus haut ce qui montre à nouveau qu'elles sont issues d'un document unique.
Toutes les autres sources penchent pour le neveu plutôt que pour l'oncle car les dates s'accordent mieux dans cette l'hypothèse qui ajoute une génération supplémentaire; dans le cas contraire, il faut considérer l'intervalle de 114 ans qui séparent le mariage de Léon de Pierrepont (ci-dessous) et celui de son petit-fils Charles (ci-dessus); la mort de Léon étant intervenue vers 1503 son fils Louis est né au plus tard à cette date qui précède de 103 ans le mariage de Charles (ci-dessus) son fils présumé. La chose n'est pas impossible, mais surement rare !
Si il y a bien erreur dans l'arbre de Feugères, on peut se demander comment est-ce arrivé. Dans le grand arbre retrouvé à Caen, version soeur de celle de Feugères, Louis de Pierrepont fils de Léon est le seul personnage dont on ne sait rien d'autre que son prénom alors que toutes les autres personnes citées sont assorties du nom de leur femme, de leur titre et de quelques dates ou anecdotes. C'est une sorte de personnage mystère de ce document qui pourrait bien avoir été mis là pour tromper le lecteur sur l'origine de celui qui a demandé l'élaboration de cet arbre. Louis de Pierrepont est un protestant actif et militant et seul son fils Charles ne le suit pas et reste catholique, on peut se demander si une filiation protestante aussi marquante ne pouvait pas choquer la dévotion ou la politique familiale d'un noble catholique, même beaucoup plus tard dans le temps. Il y a eu sous Louis XIV, par exemple, des périodes extrêmement néfastes pour les idées protestantes et quelqu'un qui voulait obtenir quelque charge ou prébende du pouvoir ou simplement ne pas éveiller la méfiance, n'avait peut-être pas envie de montrer une ascendance un peu encombrante. Si on cherche le commanditaire de ce travail, il faudra peut-être choisir une époque "en réaction" par rapport à la réforme.
Si erreur il y a dans l'arbre de Feugères, elle est peut-être volontaire; si c'est le cas, elle est assez habile pour ne pas remettre en cause le sommet de la lignée et même le prénom de l'ancêtre "effacé" en choisissant l'oncle pour le neveu. De plus, cet oncle n'ayant pas laissé de trace dans l'histoire de la famille, les preuves manqueront pour apporter une contradiction et il n'y aura pas d'héritiers pour le faire. Les traces de cet homme sont même si tenues qu'il n'apparait pas dans la liste des enfants de Léon de Pierrepont et Guillemette Vipart que nous avons retrouvé aux archives de la Manche dans le chartrier de St Marcouf (document établi en 1641 par un fonctionnaire du roy pour Jean de Pierrepont de St Marcouf et qui cite un texte produit par ce dernier dans lequel Guillemette Vipart donne quittance à ses enfants Gilles, Richard, Marie, Anne et Guillemette pour son douaire qu'elle a récupéré sur les biens de son mari défunt) alors qu'il devrait logiquement y être..
Enfin, on trouve dans Chamillart la généalogie de Guillaume de Pierrepont fils de Charles, fils de Louis et descendant de Richard et portant l'écusson de cette branche; il y est dit seulement que Guillaume, catholique, 48 ans, demeure à St Lo et est sieur de la racinière. Ce fief se trouve sur la carte de Cassini près du Mesnil-Ame et on en retrouve mention dans un document de 1640 ou Isabeau Blanchet concède une terre en fief qu'elle tient de son père Richard sieur de la Racinière. Il y beaucoup de chance que Guillaume soit tout simplement le fils de Charles et Isabeau Blanchet ce qui expliquerait qu'il détienne ce fief ; Chamillart en donnant un Richard dans l'ascendance de ce Guillaume plaide lui aussi pour une erreur de l'arbre de Feugères.
Bien que ses possesions connues soient toutes dans la Manche, Chamillart montre qu'un de ses fils pouvait détenir un fief dans le Calvados puisqu'il expose le cas de son petit-fils Gédéon sieur d'Agy. Louis descend, après tout, d'une lignée issue de cette région et le cas de Gédéon renforce l'hypothèse que nous choisissons puisque le fief de Cremy à Littry de Charles (ci-dessus) est voisin d'Agy.
Son fils Guillaume sieur de Montcoq, se bat avec Colombière et sera capturé et tué par Matignon lors d'un coup de main sur Cherbourg.
Il fait construire un temple entre son chateau de Dodainville et le presbytère. Le fief de Gonneville s'étendait sur les communes de Blanville et du Hommeel.
Génération 11:
Richard DE PIERREPONT X Barbe DE CAMBERNON
Confession : Protestant
Naissance :
Mariage : 1528
Décès :
Titre/Lieu :
*Richard est le premier à embrasser la religion réformée d'après le "Dictionnaire des familles Protestantes en Normandie" dont voici les extraits page 1, page 2, page 3
Génération 12:
Léon DE PIERREPONT X Guillemette VIPART
Naissance :
Mariage : 1492
Décès : avant 1504
Titre/Lieu : écuyer, seigneur de Pierrepont (14) et d'Amblie (14). Gouverneur pour le roi du comté de Laval. Gardien héréditaire de la verderie de buré le roi.
*rendit hommage à l'abbé de Fecamp pour un fief sis à pierrepont en 1472 et au roi pour un autre sis à rye en 1498 (annuaire de la noblesse 1869). Acte de tutelle le 28/08/1504 pour ses trois enfants mineurs, placés sous la garde du roi. Toutes les sources le donnent comme souche des trois branches de la famille qui seront connues après lui et qui sortiront de ses trois fils Gilles (branche ainée), Richard (branche de st Marcouf et des marquis des biards) et Louis (branche réputée éteinte...).
Génération 13:
Girard DE PIERREPONT X Jeanne DU CLOS
Naissance :
Mariage : vers 1432
Décès : 23/09/1466
Titre/Lieu : écuyer, seigneur d'amblie(14) et de pierrepont(14) en 1463 (tenu des moines de Fécamp). Sieur du clos.
*Ayant suivi avec son frère le parti de Charles VI, roi de France, il fut dépouillé par Henri VI, roi d'Angleterre et occupant de la Normandie, de tous ses biens vers 1440 qui ne lui furent rendus qu'après l'expulsion des anglais en 1454 (annuaire de la noblesse 1869). Il est Maintenu par Montfaut lors de la recherche de noblesse de 1463. L'époque de l'occupation anglaise fût particulièrement agité dans le pays de Caux car une guerre de partisans y fut sans cesse entretenue, particulièrement de 1424 à 1429 et en 1435. Tout le pays redevint même français pour quelques mois en 1436. Nous ignorons si il a pris part à cette résistance mais il serait logique qu'il en fût.
Génération 14:
Jean DE PIERREPONT X Louise DE MAGNEVILLE
Naissance :
Mariage :
Décès :
Titre/Lieu : écuyer.
* Vivant en 1420, dernier personnage donné par Chamillart qui ne donne pas le nom de sa femme. Le document des AD de Caen et Borel de Hauterive lui attribuent comme épouse jeanne de Gouvis petite-fille de Pierre de Roncherolles et de Marguerite de Chatillon mais cela semble difficile car Pierre de Roncherolles, chambellan de Louis XI, se marie en 1452; si sa fille Marie épouse Jean de Gouvis vers 1470, leur fille jeanne sera en âge de se marier vers 1495 au mieux et Jean de Pierrepont, s'il n'est pas mort, a au moins...100 ans ! à en croire la date du mariage de son fils.
Son fils geoffroy seigneur de fontenay le paynet figure comme ecuyer dans une montre de la compagnie de pierre de malherbe à honfleur le 31/08/1415. Il se serait enfui pendant l'invasion anglaise avec ses enfants (M.L du Feugray, généalogie de la famille de picot de magny, caen, 1852). La guerre aura pour conséquence de faire perdre à la famille le fief de Reux tenu de sa mère dont les titres brûleront dans l'incendie de ce manoir (grand arbre de la famille de Pierrepont).
Génération 15:
Jean DE PIERREPONT X Perrette DE REUX
Naissance :
Mariage :
Décès :
Titre/Lieu : écuyer
* Patron de la cure proportionelle de Pierrepont d'Amblie en 1356 (Dubuisson de Courson). D'arundel de condé précise que " c'est le premier que j'ai retrouvé dans un document filiatif sûr en l'arrêt du parlement du 30 mars 1508 pour son arrière petit-fils Léon.
Génération 16:
Robert/Oudart DE PIERREPONT X Jeanne DE GARCELLES/Michelle de MONTMORENCY
Naissance :
Mariage :
Décès :
Titre/Lieu : écuyer
* Les généalogies les plus récentes sont d'accord sur ce personnage (d'Arundel de Condé, du Feugray, Marie) et l'arbre de Feugères aussi. La généalogie des AD de Caen, en rouge, est la seule à mentionner le nom d'Oudart de Pierrepont; elle le dit frère de Sorello qui avait épousé Lionnet de Fontaine dont la fille Jeanne de Fontaine aurait apporté à Thibaut de Sautereau, la terre de Pierrepont.
Génération 17:
Jean DE PIERREPONT X Geneviève d'ESTAMPE
Naissance :
Mariage :
Décès :
Titre/Lieu :
*D'après La généalogie des AD de Caen, il possédait en 1285 la seigneurie de Pierrepont, quart de fief de chevalerie relevant de l'abbaye de Fécamp à cause d'Amblie. Du Buisson de Courson ne mentionne pas ce personnage dans sa liste des seigneurs d'Amblie (B.S.A.N Tome XXVIII 1902-1905). D'Arundel de Condé en fait le seigneur de Pierrepont en lantheuil et d'amblie. Accord entre l'arbre de Feugères, La généalogie des AD de Caen (pas d'épouse mentionnée) et Charles Marie pour ce personnage.
Génération 18:
Regnault/Jean DE PIERREPONT X Louise de SANCERRE
Naissance :
Mariage :
Décès :
Titre/Lieu :
* Accord entre l'arbre de Feugères et Charles Marie pour ce personnage. Pour La généalogie des AD de Caen, en rouge, il s'agit du Jean mentionné par Dubuisson de Courson comme seigneur d'Amblie en 1233 et sa femme n'est pas mentionnée.
Génération 19:
Gauthier DE PIERREPONT X Mahaut DE FONTAINES
Naissance :
Mariage :
Décès :
Titre/Lieu :
* L'hypothèse de Charles P.Marie est que lui ou son fils ait participé à la conquète de la Normandie avec Philippe Auguste et gagné ainsi le fief d'Amblie. Michel Bur le cite parmi les enfants de Hugues de Pierrepont et Clémence de Rethel mais il le marie avec Mathilde de Bar comme seigneur de Vanault; d'autre part, si Jean de Pierrepont, maître d'Amblie en 1233, est bien son petit-fils, on ne peut pas éviter de remarquer qu'il s'écoule bien peu de temps (30 ans) entre la conquête du fief d'Amblie par le grand-père et sa prise de possession par le petit-fils.
L'arbre de Feugères et La généalogie des AD de Caen, sont d'accord avec Charles Marie sur son nom et celui de son épouse.
Génération 20:
Hugues DE PIERREPONT X Clémence de RETHEL
Naissance :
Mariage :
Décès :
Titre/Lieu :
* D'après Bur "inventaire des sites archéologiques non monumentaux de champagne". Sire de pierrepont de montaigu et de vanault.
Accord de l'arbre de Feugères, en vert, avec Charles Marie. La généalogie des AD de Caen, en rouge, le nomme Robert et le fait partir aux croisades en 1190.
Génération 21:
Alix/? de PIERREPONT X Hugues de MONTFELIX/ Yolande DE COUCY
Naissance :
Mariage :
Décès :
Titre/Lieu :
* D'après Bur "vestiges d'habitat seigneurial fortifié du bas-pays argonnais" soeur cadette de Guillaume et héritière de la seigneurie de Pierrepont dans l'Aisne. La version de l'arbre de Feugères, en vert, ignore ce passage du nom par une femme mais le prénom du personnage n'y est pas; la famille de Coucy est une famille illustre du laonnois. La généalogie des AD de Caen ignore tout de ce personnage.
Génération 22:
ROBERT/? DE PIERREPONT X Ermengarde de MONTAIGU/Catherine DE LA HAYE
Naissance :
Mariage :
Décès :
Titre/Lieu : seigneur de Pierrepont en Laonnois et de Montaigu.
* D'après le père anselme : dans une charte de Barthelemy évèque de Laon de l'an 1113 concernant l'avouerie de l'abbaye de Bueilly il est dit que cette avouerie ayant été usurpée par Ingobrand seigneur de Pierrepont elle a été donné depuis volontairement à roger son fils par les religieux il est encore nommé avec sa femme et ses enfants dans une charte des nonnes de Novembre 1117. L'arbre de Feugères, en vert, donne une épouse normande à ce personnage mais sans citer son prénom. Pour La généalogie des AD de Caen il s'agit bien d'un Robert et même du fameux Robert de 1066 mais sa femme n'est pas nommée.
Génération 23:
INGOBRAND/GEOFFROY DE PIERREPONT X Blanche DE PERCY
Naissance :
Mariage :
Décès :
Titre/Lieu : sire de Pierrepont
* Ingobrand est le premier seigneur de Pierrepont en Laonnois cité par le père Anselme. Geoffroy est cité à la veille de la conquête de l'Angleterre, avec son frère Robert dans l'acte de fondation de l'abbaye de Saint-Michel du Tréport ca1054. L'arbre de Feugères, en vert, se rattache au légendaire Robert de Pierrepont, conquérant de l'Angleterre, en donnant son frère Geoffroy comme souche de la famille française. Ingobrand est une version du prénom Enguerrand sur l'origine duquel a travaillé Stéphane Lecouteux.