A la recherche de Jean Renart

par Nicolas Stephant

Hugues de Pierrepont , alias Jean Renart, a t-il pu écrire d’autres oeuvres que "l’Escoufle", "Guillaume de Dole" et "Le lai de l’ombre" ?

Grâçe aux travaux de Rita Lejeune, nous savons à présent de façon certaine que Hugues de Pierrepont a mis dans chacune de ses oeuvres authentifiées une part de lui-même. Malheureusement pour nous la façon dont il a mêlé sa vie personnelle à celles des héros de ses romans ou des personnages de ses mîmes n’est pas évidente. Il a procédé par allusions, il a utilisé des masques a chaque fois qu’il s’est mis en scène dans ses oeuvres et il a été jusqu’à crypter certains renseignements ; le temps qui nous sépare de lui rend encore plus difficile la lecture des indices qu’il a semé car ce qui pouvait être facilement compris par ses contemporains n’est plus évident pour nous. Nous pensons tout de même qu’il a dû presque certainement user de ces procédés dans d’autres oeuvres qui ne lui sont pas encore attribuées ou qui restent encore inconnues voire perdues. Nous savons, par exemple, qu’il s’est amusé dans ses oeuvres à faire des références à ses autres compositions antérieures : c’est le cas dans le lai de l’ombre où il fait référence à Guillaume de Dole (v. 22) et c’est également le cas dans Guillaume de Dole où il fait allusion à l’Escoufle (v. 5422).

Un tel auteur a du pourtant écrire autre chose avant de parvenir à un chef-d’oeuvre comme Guillaume de Dôle. Personne ne semble encore avoir fait cette recherche et pourtant c’est d’abord Hugues de Pierrepont en personne ou plutôt Jean Renartson double littéraire, qui nous y incite dans son Guillaume de Dôle car, si il innove dans ce roman de plusieurs manières, c’est aussi en y ajoutant des passages de chansons dans le but avoué de conserver ces oeuvres par écrit [1] ; il craint sans doute de les voir perdues ou détériorées par la tradition orale. Il va faire ainsi parvenir jusqu’à nous des textes de Gacé Brulé, Gautier de Soignies ou du vidame de Chartres ainsi que de quelques troubadours et d’autres auteurs encore que Rita Lejeune a répertoriés. [2]Hugues de Pierrepont ne semble pas citer ses propres textes alors que l’occasion est vraiment excellente pour faire passer ses meilleures productions à la postérité ; il semble assez incroyable, en effet, pour un écrivain, de travailler à faire passer les textes des autres aux générations futures en s’oubliant lui-même. On pourrait y voir la preuve qu’il n’a pas de textes de lui à transmettre si Guillaume de Dôle ne comprenait pas également des passages de texte dont les auteurs sont resté anonymes. Comment ne pas penser, par exemple, que la chanson à danser relative à Aélis (le nom de l’héroïne del’Escoufle) que l’on trouve une première fois dans Guillaume de Dole (qui plus est, à la suite de la référence à L’Escoufle que nous avons mentionné plus haut), a été composée par Jean Renart d’autant plus qu’elle est chantée une première fois dans le roman par le seigneur de Huy (v. 5420-5434) qui est un des titres de l’évêque de Liege Hugues de Pierrepont ? Cette chanson va être chanté souvent dans la suite du roman et par plusieurs personnages dont le duc de Mayence qui est un autre titre porté par Hugues de Pierrepont évêque de Liège (v. 310-315) et le ménestrel Jouglet (v. 1579-1584) personnage qui tient beaucoup de la personnalité de Jean renart, menestrel lui-même.

L’on trouve parmi ces textes anonymes cités dans Guillaume de Dole par Jean Renart quelques chansons de toile ; un genre littéraire qui a connu une vie très courte, et dont il délivre quelques vers seulement à chaque fois. Les chansons de toile ont été de mode entre la fin du XIIe siècle et la seconde moitié du XIIIe siècle [3]soit presque exactement la période d’activité de Hugues de Pierrepont ce qui fait de lui, pour quiconque rechercherait un auteur de ces chansons, un candidat possible.

Celui qui a écrit ces chansons est de toute façon un novateur qui a crée un genre nouveau qui a pour particularité de mettre en scène des femmes. De prime abord, elles sont irréprochables car elles se situent dans un temps reculé et révéré et sont d’un milieu de qualité puisque femmes de très haute noblesse. Pourtant ceci n’est qu’apparence de conformité et se révèle à l’analyse plutôt un parti pris littéraire pour inciter l’auditoire à accepter un contenu plutôt subversif pour l’époque. Les héroïnes des chansons de toile se plaignent en réalité amèrement de la condition qui leur est réservée et elles n’hésitent pas à sortir du carcan de la morale du temps pour se montrer plus avides de véritables relations amoureuses que de fidélité et de soumission à des choix conjuguaux imposés par leurs parents. Ces femmes là ne sont pas passives, elles agissent et vont à l’encontre des conventions. Or c’est exactement la description que l’on peut faire d’une héroïne de Jean Renart et des autres personnages féminins que l’on peut trouver dans ses oeuvres. Ce genre d’attitude d’une héroïne est très rare pour l’époque et ne se trouve guère que dans la littérature d’inspiration celtique (société dans laquelle le statut de la femme a été beaucoup plus enviable) comme « Tristan et Iseult » et nous sommes obligés de remarquer que Jean renart a justement été influencé particulièrement par cette dernière oeuvre. [4]

Cette interchangeabilité psychologique des femmes des chansons de toile et des héroïnes de l’escoufle, Guillaume de Dôle et Le lai de l’ombre ainsi que la présence de ces chansons dans Guillaume de Dôle laisse présumer que l’auteur des ces chansons n’est autre que Jean Renart lui-même qui aurait ainsi signalé à la postérité certains de ses textes antérieurs. La période de composition des chansons de toile renforce cette hypothèse puisqu’elle coïncide fort bien avec la vie de Hugues de Pierrepont [5]. Peu de vers, malheureusement, nous sont donné par notre prince-évêque et surement pas assez pour comparer les styles et s’assurer ainsi de la validité de cette hypothèse. Pourtant, la subtilité bien connue de cet auteur va nous permettre d’aller encore plus loin dans cette recherche et, peut-être, de conduire les recherches futures sur d’autres textes encore que Jean Renart a peut-être voulu cacher derrière ces chansons de toile si innocemment chantées par ses personnages. Chaque chanson de toile anonyme de Guillaume de Dole évoque en effet le nom d’une femme :

« Fille et la mère se sieent à l’orfrois » (v1158) évoque Aude aimant Doon « Siet soi bele Aye as piez sa male maistre » (v 1182) évoque Aye d’Avignon prisonière en terre étrangère « La bele Doe siet au vent » (v1202) évoque Doe et Doon

Ces trois chansons se suivent dans la même séquence de Guillaume de Dole qui entend ces chanson de la bouche de sa mère ce qui associe une notion de filiation à ces textes.Jean Renart qui a probablement mis beaucoup de lui-même dans son héros, nous indique, peut-être inconsciemment, ici, de prêter une particulière attention à ces chansons qui sont affectivement chargées de sens par la fonction maternelle de la chanteuse.

« Bele Aiglantine en roial chamberine » (v2235) évoque Aiglantine et le comte Henri Cette chanson est interprêtée par un bachelier de Normandie.

« Or viennent Pasque les beles en Avril » (v5174) évoque Aiglantine et Guy de Nanteuil et est chantée par les deux neveux de l’auteur puisque Jean Renart les présente comme les neveux de l’évêque de Liège ce qui nous ramène à la remarque précédente sur la filiation [6].

Et l’on peut retrouver ces prénoms, de façon surprenante, dans d’autres oeuvres anonymes de la même période, celles qui composent les cycles de Mayence et de Nanteuil :

« Fille et la mère se sieent à l’orfrois » (v1158) évoque peut-être Doon de Nanteuil« Siet soi bele Aye as piez sa male maistre » (v 1182) évoque Aye d’Avignon « La bele Doe siet au vent » (v1202) évoque Doon de Mayence à moins que ce ne soit Doon de Nanteuil. "Bele Aiglantine en roial chamberine" (v2235) évoque Gui de Nanteuil par le prénom de l’héroïne mais ce n’est manifestement pas elle puisqu’elle aime le comte Henri. Nous ne pouvons donc considérer qu’elle évoque une chanson du cycle Mayence/Nanteuil ; l’interprête a d’ailleurs un statut différent de ceux qui chantent les 4 autres chansons. "Or viennent Pasque les beles en Avril" (v5174) évoque cette fois à coup sûr Gui de Nanteuil.

Faut-il voir le hasard dans cette correspondance 4 fois renouvellée ? [7]

Ces chansons de geste un peu particulières se déroulent à l’époque de Charlemagne et montrent un empereur en conflit avec ses vassaux les plus éminents (autant par leur position sociale que par leurs qualités propres tant en valeur militaire que morale). Toutes les chansons les plus anciennes (celles que l’on peut dater de la période qui nous occupe) mettent en scène les membres d’une seule famille à travers le temps : Une puissante famille des Ardennes si ce n’est la plus puissante ce qui place l’ensemble de ces oeuvres dans un contexte local englobant la région de Liège. Hugues de Pierrepont fait lui-même parti de la maison d’Ardenne [8] par sa mère Clémence de Rethel ; c’est un lien notable entre lui et ce cycle de chanson de geste mais il ne nous semble pas suffisant pour expliquer l’intérêt qu’il manifeste en dirigeant l’attention du lecteur sur ces textes ; même si cette notion de filiation que nous avons relevé dans la liste des interprêtes des chansons dans Guillaumede Dole nous ramène aux origines d’Hugues de Pierrepont et à ses origines maternelles en particulier. [9] La motivation de l’auteur semble autre et il est naturel de se demander si il n’aurait pas participé de quelconque manière à l’écriture d’une partie au moins de ce cycle de chansons de geste également connue sous le nom de cycle des barons révoltés. Après tout, Hugues de Pierrepont a bien fait allusion à l’Escoufle dans Guillaume de Dôleet à ce dernier texte dans le lai de l’ombre par un procédé similaire à celui-ci, ce qui prouve qu’il est capable de ce genre d’astuce.

Intéressons nous donc de plus près au cycle de Nanteuil : Le cycle de Nanteuil commence avec la chanson Doon de Nanteuil qui a malheureusement disparue (il n’en reste que des fragments) et se poursuit avec Garnier de Nanteuil et Aye d’Avignon etGui de Nanteuil : les autres éléments de ce cycle sortent du cadre de cet article car ils ont été rédigés plus tard (On y trouve une chanson sur Saint-Gilles, petit-fils de Gui et Eglantine qu’il faut signaler ici puisque le comte de Saint-Gilles est un personnage important de Guillaume de Dôle). Alors que James MacCormack [10]situe entre 1170 et 1207 l’écriture de Aye d’Avignon et Gui de Nanteuil. M.Tweedy [11], quand à lui, pense que la première partie, en 2300 vers, de Aye d’Avignon n’est pas du même auteur que la seconde dont l’auteur aurait écrit également Gui de Nanteuil. Le nom « cycle de Nanteuil » nous ramène, quand à lui, à cette région et à cette famille de Nanteuil qui joue un si grand rôle pour Hugues de Pierrepont, en particulier dans sa jeunesse où il a du fréquenter les cours de Renaud de Dammartin, de Philippe de Nanteuil et de Nivelon le Bouteiller et y apprendre, peut-être, son art de trouvère en même temps qu’il pouvait tisser des liens d’amitié avec Milon de Nanteuil à qui il dédicacera deux de ses oeuvres ; cela semble être un lien supplémentaire entre l’auteur de Guillaume de Dôle et les chansons de toile qu’il y a inséré. Toutefois, il semble bien que le Nanteuil du cycle épique soit loin de Nanteuil-la-Fosse ; le château de Garnier de Nanteuil se trouve au bord de la Meuse, comme on peut le lire dans Aye d’Avignon [12]

« Le chatel de Nantuel est en tel marche assis (v2619) à la porte roial devise iii paysAlemaigne et Loheraigne et France, ce m’est vis ....... d’une part est d’Argonne qui le clot en dessois, (v2634) que ja ne mengera sanz venoison au dois ; de l’autre part cort Muese, ou li poisson sont froit.»

Pour trouver ce lieu sur la carte il faut bien sur considérer que « Alemaigne » désigne l’empire germanique à moins que l’on corrige « Alemaigne » en « Champaigne » comme le propose Paul Meyer [13] mais ça ne semble pas nécessaire. En consultant une carte on déduit facilement que Nanteuil sur Meuse doit se trouver au nord du pays de Rethel (ville près de laquelle on trouve bien un Nanteuil mais qui se trouve sur l’Aisne) que traverse la Meuse ou bien dans la zone immédiatement en aval où l’on arrive très vite dans une région désormais classiquement « renardienne », celle qui comprend la ville de Dinant, située elle aussi sur la Meuse, et on peut même parler de Huy, également sur ce fleuve mais peut-être un peu trop loin. Dans les notes de Fauchet reprises par Paul Meyer [14] on trouve également ce passage rescapé de Doon de Nanteuil pour décrire Nanteuil :

« Seignor , Do de Nantoil dont je ci vos acont, sa cité ne siez mi dedans un val parfont, eins siet en une roche chevée contremont. D’une part est Norgance, la forêt de Marfont, d’autre part par la faloise chevée en abis mont, de l’autre part la roche la ou l’estorce pont, de la quarte coert Moese, si la passent au pont. ....... Et metre en el moustier del cors saint henore ce est la meire eglise de nantoil la cité quelle cité est Nantoil, plenté y a de vin ; d’une part li coert Moese et d’autre part le Rin, de Coloigne à Garmaise et Huitent li chemin. Li borjois de la ville ne semble[nt] f[r]arin : manteaux ont d’escarlate et peliçon ermin.»

Disons tout de suite qu’il y a impossibilité à trouver ce lieu si l’on y cherche à la fois la Meuse et le Rhin mais il faut sérieusement considérer la candidature de la ville de Dinant car cette ville présente de nombreux traits de cette description (se trouvant sur la rive droite de la Meuse on peut même dire qu’elle se trouve située entre elle et le Rhin mais la différence de distance est considérable et « Rhin » est plutôt là pour les besoins de la rime). Cette ville est en effet adossée sur un mont qu’elle couvre en partie tout en descendant jusqu’au bord de la Meuse ; au moyen-âge, ses coteaux étaient plantés de vigne en abondance (que l’on tente maintenant de réimplanter timidement) et les vallées environnantes envahies par les ramifications de la forêt d’Ardenne. Cette ville était défendue d’un côté par un étroit passage entre le rocher Bayard (nommé ainsi, parait-il, à cause du cheval des quatre fils Aymon) qui s’élève solitaire au bord du fleuve et la falaise attenante que les soldats de Napoléon n’ont pu franchir qu’avec l’autorisation des habitants. Enfin Dinant est bien dans les parages de l’Argonne (Norgance en est semble t-il une déformation) et cette ville, dont les bourgeois, à l’époque de Hugues de Pierrepont, étaient certainement fort à l’aise grâçe à la dinanderie, a été l’une des première de la région a avoir jeté un pont de pierre sur la Meuse. Un ver en particulier a posé problème à Paul Meyer [15] :

« de Coloigne à Garmaise et Huitent li chemin [16]»

Il reconnaît lui-même que le sens en est délicat écrit de cette façon et propose comme alternative : « et Hui tent (ou tient) » ce que nous proposons d’adopter bien que Meyer s’exclame : « quelle bizarre géographie ! ». La ville de Hui est en effet toute proche de Dinant vers laquelle un chemin peut « tendre » et c’est également une ville que Jean renart aime citer dans ses textes en même temps qu’elle est la résidence de l’évêqueHugues de Pierrepont Signalons pour finir que Dinant portait les noms de Deonantum ou Diuo Nantis qui ne sont finalement pas si éloigné de Nanteuil et que la ville arbore dans ses armes un lion qui rappelle celui que porte Garnier de Nanteuil dans Aye d’Avignon [17]. Si cette hypothèse devait être confirmée, Hugues de Pierrepont, à la fois écrivain et maître de cette ville, serait alors un candidat idéal pour avoir écrit tout ou partie du cycle de Nanteuil. Le subtil Jean renart aurait-il alors joué à la fois avec le nom de famille de son ami Milon de Nanteuil et utilisé un lieu qu’il connaissait pertinement pour matérialiser le berceau de ses héros ? Peut-être ! Mais les preuves seront difficiles à établir et nous ne pouvons que laisser cette interrogation en suspend.

Cette situation géographique déterminée par les fragments de Doon de Nanteuil et reprise dans Aye d’Avignon ,de façon fort logique pour une suite, incline fortement à penser que Hugues de Pierrepont a pu écrire Doon de Nanteuil surtout lorsque l’on trouve ensuite une allusion à Hui dans un des vers rescapés de cette oeuvre. Dinant n’est peut-être pas la ville qui a inspiré l’auteur pour décrire Nanteuil mais la description donnée par le texte situe de toute façon cet endroit dans les parages ce qui renforce l’idée d’une intervention d’Hugues de Pierrepont dans la naissance du cycle de Nanteuil. Ajoutons qu’il existe probablement un DOdON parmi les ancêtres deHugues de Pierrepont puisque celui-ci descend des comtes de Rethel [18]. En effet, c’est probablement Dodon [19], frère de l’archevêque de Reims Artaud [20], qui est le père de Manassès, premier comte de Rethel et ancêtre de Hugues de Pierrepont [21]. Ce Dodon a tenu le château d’Omont dans les ardennes et est également le neveu de Bernard comte de Porcien [22]. De quelle famille ces deux frères sont-ils issus ? Nous l’ignorons, mais il s’agit d’une famille ardennaise assez puissante et si nous ignorons les liens les unissant à la famille du roi Raoul [23], du moins le servent-il dans le combat qui l’oppose aux Vermandois. C’est du frère de ce roi, Boson, dont nous parlions dans l’article « Hugues de Pierrepont le carolingien » comme petit-fils de Bivin, l’abbé laïc de Gorze « usurpateur » de la terre de Vanault. Pour nombre de raisons Hugues de Pierrepont peut donc très bien avoir été l’auteur inconnu de Doon de Nanteuil et nous avons essayé de les rassembler ici pour que l’on puisse s’en faire une idée et pour attirer l’attention d’autres chercheurs sur ce sujet ;

bien sûr, les preuves ne sont pas suffisantes pour affirmer qu’Hugues de Pierrepont a pu écrire cette oeuvre là et nous ne possédons pas nous-même de certitude, mais nous poursuivrons tout de même ce travail dans un prochain article car d’autres textes encore nous semblent à explorer.

Notes :

[1] C’est « la chose novel », une intuition géniale qui va permettre la survivance de plusieurs textes.

[2] Rita Lejeune « l’Oeuvre de Jean Renart » 1935.

[3] Voir sur les chansons de toile : « Les chansons de toile ou chansons d’histoire » par Edmond Faral dans Romania T LXIX 1946/47.

[4] Comme le souligne Rita Lejeune dans « l’oeuvre de Jean renart » 1935.

[5] Lydie Louison attribue à Jean Renard la chanson « paile d’Angleterre » dans : « de Jean Renart à Jean Maillard » Champion 2004.

[6] Il faut noter au passage que le neveu est aussi un personnage typique des chansons de geste.

[7] Edmond Faral dans Romania T LXIX 1946/47 « Les chansons de toile ou chansons d’histoire » a déjà fait le parallèle entre chansons de toile et chansons de geste : « Elles rappellent les chansons de geste par la forme de leurs couplets, construits chacun sur une même assonance ou sur une même rime comme une laisse. Avec adoption largement prédominante du décasyllabe et emploi fréquent de la coupe dite épique. »

[8] Les descendants du comte palatin Wigéric.

[9] Voir notre article sur le site de l’institut de Pierrepont « Hugues de Pierrepont le carolingien ».

[10] James MacCormack « Gui de Nanteuil » Droz, Geneve 1970

[11] D’après James MacCormack (voir la note précédente).

[12] Guessard et Meyer « Aye d’Avignon – Gui de Nanteuil » Les anciens poètes de la France 1861 :

[13] Paul Meyer « La chanson de Doon de nanteuil fragments inédits » dans Romania t. XIII, 1884, p. 1-26

[14] Paul Meyer « La chanson de Doon de Nanteuil fragments inédits » dans Romania t. XIII, 1884, p. 1-26

[15] Paul Meyer « La chanson de Doon de Nanteuil fragments inédits » dans Romania t. XIII, 1884, p. 1-26

[16] fragment de Doon de Nanteuil recopié par Fauchet

[17] « En l’escu de son col a paint i lyon blanc »

[18] C’est la mère de Hugues, Clémence de Rethel, qui lui apporte cette hérédité.

[19] Annales de Flodoard : « quam tenebat Dodo frater Artoldi episcopi ».

[20] Archevêque de Reims de 931 à 941 et de 947 à 961. Cf : http://fmg.ac/Projects/MedLands/champagne%20nobility.htm#_ftnref853.

[21] Ascendance qui a pris une importance essentielle dans la vie de notre évêque puisqu’il lui doit son élection à l’évêché de Liège grâçe au soutien de son oncle Albert de Rethel.

[22] Région des Ardennes située au nord de Rethel.

[23] Ce roi appartenant à la famille des Bosonides elle aussi fortement enracinée en Ardenne.